Depuis quelques années, le jeux video fait plus de recette que le cinema. Cette nouvelle facon d'aborder le recit à petit a petit volé aux salles obscures son public (notamment avec l'evolution des jeux; certains, comme les RPG sont devenus de veritables films que l'on construit soit même).
Le cinema s'est alors demandé comment récuperer son public.Et de même qu'il y eut des jeux inspirés de film (ALIEN ou DIE HARD par exemple), il y a eu des films inspirés de jeux videos, mais aucun ne sût veritablement tirer parti de cette nouvelle culture qu'est le culture du jeux vidéo (il suffit de voir SUPER MARIO BROTHER pour s'en rendre compte.)
MATRIX est donc le premier film a tirer parti de cette nouvelle culture avec succès, sans pour autant être tiré d'un jeu.
Les persos
*les choixDans un jeu vidéo, le joueur va où il veut, quand il veut, à lui de choisir s'il veut progresser ou non. Il finira par être confronté a un choix, materialisé par un chemin a prendre, un objet, un pouvoir ou une arme a choisir. Matrix exploite cet avantage du jeu en construisant son récit sur une série de choix que le héro (qui dans le jeu serait le joueur) néo, doit faire.
Le premier de ces choix, évident, est la pillule bleue ou rouge que Morpheus propose a néo. Le héro finit par prendre la pillue rouge, ce qui lui fait prendre un chemin toatalement different de celui qu'il aurait pris en prennant la pillule bleue. Ainsi, lorsque par la suite, la question "Que ce serait-il passé si j'avais pris la pillule bleue" revient sur le tapis. Le spectateur est alors libre de s'imaginer ce qui se serait passé, et quel film se serait alors construit. Le spectateur s'identifie donc au choix fait par le hero, et adopte ainsi la même position qu'un joueur devant sa console.
*les outilsDe même que, lorsque le joueur est relié a son jeu par la manette, Néo est relié,controlé par le telephone portable. Le telephone est donc représenté ici comme la manette qui permet de faire avancer le hero dans son environnement (sans manette, aucune progression possible). Lorsque Néo, est, dans son bureau, dirigé par Morpheus, il se comporte exactement comme un personnage de jeu vidéo. Il progresse a la manière de PACMAN, se cachant dans son labyrinthe en tentant d'eviter ses fantômes. Mais lorsqu'il perd le telephone:GAME OVER.
*culture fung-fuUne partie de la culture FUNG-FU des jeux vidéo s'est batie sur les films de KUNG-FU.La principale caracteristique de ces jeux est l'arène dans laquelle les personnages evoluent et se battent, qui est en fait censé rappeler les arenes romaines (on retrouve souvent des constructions similaires, avec des arches, des colones...).
Les somptueuses scenes de combat de MATRIX (orchestrée par YEN WO-PING) sont concues comme des deuls de jeu vidéo. Les deux heros se battent dans un lieu clos et bien delimité, comme les toilettes ou le metro. dans la scene finalle du metro par exemple, il n'y a que la voie, avec la rame qui passe et les arches qui donnent un coté gothique (le decor peut faire penser a un decor de MK3). les heros, contrairemant a ce que l'on voir dans les films americains classiques (regardez la scene de combat final de M:I-2), se battent donc dans un espace tres petit, qui ne leur laisse d'autre choix qu'un face a face.
*les pouvoirsDans les jeux vidéos, les personnages disposent généralement de coup speciaux qui leur permettent de porter des coups surpuissants, ou d'augmenter leur defense.
MATRIX utilise égalemnt ce concept en l'appliquant aux agents et a néo. Ils ont des pouvoirs qui les differencient et les rendent plus forts. Ces pouvoirs sont, comme dans certains jeux, evolutifs: Néo apprend petit a petit a maitriser sa force et a exploiter ses capacitées.
*overplotté
"MATRIX est donc un film extraordinairement agressif dans son message anticonformiste" (premiere).
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